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J’ai découvert les histoires les plus folles de l’Opéra de Strasbourg

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De grandes colonnes, une belle terrasse et quelques 213 années au compteur. On le voit souvent (RPZ tram C) mais pourtant on s’y attarde peu, l’Opéra National de Strasbourg est un lieu chargé d’histoires et d’anecdotes qui mérite de prendre quelques minutes.

Par chance, j’ai pris quelques heures pour le visiter, de ses sous-terrains les plus secrets à ses plafonds les plus vertigineux, le tout, en compagnie d’un expert et passionné des lieux, Jacques. Je vais vous partager les choses les plus folles que j’y ai découvertes.

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Si un championnat de France des incendies existait, l’Opéra de Strasbourg serait certainement bien placé sur le podium. Avant d’être l’Opéra que vous connaissez, un théâtre était en place à Broglie depuis 1701. Il prit entièrement feu à la fin du siècle et laissa sa place au projet de l’Opéra actuel. En construction de 1804 à 1821, ce dernier fut inauguré en 1822.

En 1870, sous les bombardements prussiens, le bâtiment fut incendié. Seuls les murs et les 6 colonnes à l’entrée restèrent debout. Trois ans plus tard, les allemands reconstruiront l’Opéra à l’identique.

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L’incendie suivant les bombardements de 1870

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La place Broglie au début de XXème siècle. Strasbourg était sous autorité allemande. P’tite fontaine oklm.

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La légende raconte qu’un des comédiens du premier théâtre de la Place Broglie aurait péri dans le terrible incendie de la fin du XVIIIème siècle. Les flammes l’empêchants de sortir, il se serait abrité dans les souterrains du bâtiment. Malheureusement, une fois l’incendie éteint, il resta bloqué par les débris et décéda de déshydratation avant que les secours ne puissent l’atteindre.

Aujourd’hui encore, du personnel de l’Opéra parle de la voix des souterrains. Les plus sceptiques y reconnaissent le bruit d’un courant d’air, les autres le cri d’un homme.

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Sous-sol de l’Opéra de Strasbourg

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Pesant plus d’une tonne et mesurant plusieurs mètres de diamètre, le lustre de la grande salle de l’Opéra n’est pas comparable à la dernière lampe de bureau Ikea sur laquelle vous avez craqué. Pour changer ses ampoules et lui passer un petit coup de polish, il faut le faire descendre environ deux fois par an. Tout un système installé dans les toitures de l’Opéra est nécessaire pour y arriver et il faut un bon trio de gros bras arrosé d’huile de coude pour le faire descendre et monter.

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Pendant que vous assistez paisiblement à une représentation, des hommes s’agitent sur les hauteurs pour rendre la magie du spectacle possible. Ces hommes, ce sont les machinistes de l’Opéra et ces derniers ont une particularité à Strasbourg : ils travaillent encore manuellement sur les perches.

Installés à plusieurs mètres du sol, leurs espaces de travail et de vie sont scindés en deux parties : une du côté gauche de la scène et une du côté droit. Une équipe autonome et indépendante travaille de chacun des côtés.
Au fil des années, cette séparation physique et le vis-à-vis entre les deux équipes s’est transformée en un folklore qui aujourd’hui encore est entretenu.
Il y a Palm Beach et la DDR. D’un côté l’Ouest et de l’autre l’Est. On ne peux pas passer d’une zone à l’autre sans passer par le Checkpoint.

27 ans après la chute du « Rideau de fer », celui de l’Opéra de Strasbourg demeure toujours.

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Palm Beach, côté Ouest

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GUERRE

FROIDE

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La DDR, côté Est

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Dans les sous-sols de l’Opéra sont stockés les textes et partitions de l’ensemble des oeuvres montées à Strasbourg. Des plus anciennes datants de quelques siècles aux plus récentes, toutes sont préservées et attendent sagement d’être dépoussiérées et à nouveau jouées.

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Tout comme l’Alsace en général, le passage des Allemands a marqué l’histoire de l’Opéra. J’en parlais juste avant, en 1870, les bombardements prussiens sur Strasbourg détruisent la majeure partie du bâtiment et laissent un sale incendie derrière eux. Il faudra attendre 1873 pour que les autorités allemandes le reconstruisent à l’identique. Quelques années plus tard, en 1888, les allemands y ajoutent toute la partie arrière du bâtiment (celle en direction de la place de la République et de la Neustadt).

En 1941, de nombreuses évolutions techniques seront également apportées par les Allemands moustachus. De nombreux outils ou particularités emmenés à cette période demeurent encore aujourd’hui. Certains sont encore en usage. Deutsche Qualität.

Des écriteaux en Allemand, un système d’aération et de refroidissement dans les sous-sols, la mécanique de la scène, etc.

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Système de refroidissement laissé par les Allemands.

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Dans la salle Paul Bastide, un lieu à la déco bien léchée, se trouve un détail anecdotique et amusant : durant les soirées mondaines de l’époque, des femmes de la haute société auraient signé leur nom sur les vitres en les rayant avec leurs bagues en diamant. En observant, on retrouve encore des signatures, grattée ici et là.

« Anny Beeskone 1892 »

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Parmi toutes ces belles histoires, une s’avère être fausse. À vous de la trouver.

Si vous voulez en savoir plus sur l’histoire de l’Opéra de Strasbourg, c’est par ici →

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J’ai découvert les histoires les plus folles de l’Opéra de Strasbourg

Commentaires (4)

  1. Sympathique article ! Et pourtant, il reste encore tant de secrets dans cette belle bâtisse. 🙂

    Pour l’info fausse…
    → Le fantôme de l’Opéra de Strasbourg, sauf surprise générale dans mes synapses.

  2. En 42 ans, j’en ai vu et entendu pas mal ! Des drôles (répétition interrompue à cause d’un pigeon affolé dans la galerie de visite du lustre, et dont les battements d’ailes désespérés projetaient dans la salle (et la fosse) un mélange de poussière, de plumes et de fientes) et des moins drôles (représentation interrompue pour cause de tremblement de terre) Les nouveaux arrivants doivent évaluer en fonction de leur taille, s’ils passent par toutes les portes sans se baisser, sous peine de s’assommer. Il y a encore quelques années, l’escalier métallique (style sous-marin) reliant le foyer des musiciens à l’étage de la fosse d’orchestre, s’enroulait autour d’une belle colonne rouge brique et luisante. Il s’agissait en fait d’un vérin hydraulique copieusement graissé … tous les nouveaux s’y laissaient prendre une fois, mais pas deux ! Il a depuis été “coffré” ! Le jour où je partirai en retraite, quoique vétuste et mal commode, cette bâtisse me manquera : chaque recoin imprégné d’histoire, ses odeurs, et le silence très particulier, peuplé de craquements et autres grincements, après la représentation, une fois que les fauteuils sont recouverts de feutrines anti-poussière, les accessoires rangés, les décors remis en place pour la suivante et le bâtiment déserté de ses occupants. Le grand navire n’est jamais tout à fait endormi, même après l’extinction des derniers feux

  3. Merci pour ces belles anecdotes et ces morceaux d’histoire !
    Auriez-vous quelque bibliographie à me recommander pour approfondir ce sujet passionnant ?

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