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C’est officiel, Strasbourg aura (enfin) son musée du jeu vidéo : le Pixel Museum

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Buongiorno Strasbourgeois(es) !

It’s me, Mario ! J’ai débarqué dès que j’ai appris la nouvelle : le « Pixel Museum », seul musée consacré au jeu vidéo en France, va ouvrir ses portes le 25 février prochain. Ni une, ni deux j’ai donc enfilé ma salopette, lissé ma moustache et pris la route arc-en-ciel, direction Schiltigheim.

Je savais déjà que l’Alsace était une région particulièrement dynamique en matière de jeu vidéo. On y trouve par exemple Ludus Académie – une école qui apprend à ses étudiants à concevoir des serious games – des chroniqueurs et des blogueurs spécialisés dans le domaine et également un festival qui met à l’honneur l’univers des jeux vidéos. Ça s’appelle « Start to Play » et sans vouloir me la raconter, c’était moi qui était à l’honneur l’année dernière. Toutes ces initiatives en lien avec l’univers du gaming sont même référencées sur ce site. Mais, bref, revenons à nos champignons.

A peine le temps de prendre un selfie devant la cathédrale de Strasbourg – histoire de faire rager Peach – que me voilà en route pour le Pixel Museum. Je pensais m’y rendre en Kart, en choppant une Super Étoile au passage, mais on m’indique que je peux aussi y aller en bus en prenant la ligne 4 ou la ligne 50 et en m’arrêtant à l’arrêt « Schiltigheim – Mairie ». Environ 10 minutes plus tard, here we go ! Me voilà au 14 rue de Lattre de Tassigny, devant le nouveau temple français du Xe art.

À l’intérieur de l’auguste bâtiment, en travaux depuis quatre mois, c’est l’effervescence : toute l’équipe est mobilisée pour installer les vitrines, décharger les cartons, brancher les écrans et mettre au point les derniers détails. L’ouverture a lieu dans 4 jours et, malgré le stress et la fatigue qui plane, c’est dans la bonne humeur et avec passion que la team du Pixel Museum prépare l’ouverture de ce lieu, en projet depuis 5 ans. Je leur propose un petit champi énergie, histoire de les booster encore plus sur la dernière ligne droite, mais ils n’ont pas l’air très emballé. On m’annonce que le Pixel Museum fait environ 600m2 et que cette surface accueille plus de 25 000 pièces, rares et inédites, en lien avec le jeu vidéo (consoles, jeux, figurines, etc.) ! Cette impressionnante collection privée appartient à Ludus Institut et à Jérôme Hatton, directeur de Ludus Académie. Très curieux  d’en découvrir d’avantage, je commence ma visite.

Dans le hall principal je reconnais quelques têtes : la mienne, d’une part, mais également celle de mon frangin Luigi et celles de Link et de sa princesse Zelda. Mathieu, le responsable communication et événementiel du lieu, m’explique que c’est une exposition temporaire : dans le cadre de la sortie de la nouvelle Nintendo Switch et en guise d’inauguration, le Pixel Museum a décidé de mettre à l’honneur l’univers de Nintendo. Je me sens déjà comme à la maison !

Mathieu me montre également un mur qui accueillera, de manière régulière, des œuvres réalisées par des artistes locaux, en lien avec le jeu vidéo. Pour le lancement, c’est l’artiste Kenevra qui exposera les photos de son projet « Assassin’s from Strasbourg », inspiré du célèbre jeu Ubisoft. Un autre objet, très volumineux, attire mon attention : ça ressemble à une borne d’arcade mais ça a une forme très intrigante…  J’apprends que c’est l’UpperCube, une œuvre artistique vidéo-ludique. Si je comprends bien, au Pixel Museum, le Xe art est indissociable des 9 autres. C’est décidément un musée très original !

La visite se poursuit dans le « Level 1 ». Je ne suis pas trop dépaysé : il me suffit de suivre les plates-formes pour passer les différents « niveaux », et ça, je sais faire. En plus, toutes les explications sont traduites en allemand et en anglais, et pour un petit moustachu italo-américain comme moi, c’est plutôt sympa. L’exposition permanente est organisée de manière chronologique et permet de voyager à travers 40 ans d’histoire du jeu vidéo ! Comme je suis né en 1981, je découvre avec plaisir les ancêtres du gaming tel que « Tennis for two », « L’Odyssey », « Pong » ou encore « Atari ». Un peu plus loin, je redécouvre, non sans émotion, tous mes vieux terrains de jeux (Game Boy, super Nintendo, Nintendo 64 etc.). Entre deux « level », je m’arrête un long moment dans une salle d’arcade reconstituée, histoire de retrouver de bonnes vieilles sensations. Car dans ce musée, le but n’est pas uniquement de regarder : il faut aussi jouer ! Des bornes d’arcades et des consoles sont disséminées un peu partout et sont là pour inciter le visiteur à vivre un vrai moment ludique et interactif. Il y a même, entre autre pièces à découvrir, une « gaming room » qui permettra aux visiteurs de tester les toutes dernières consoles de jeux (ps4, XboxOne etc.) ainsi que les jeux les plus récents.

Sans même m’en rendre compte, je suis de retour dans le hall principal, plate-forme de départ et d’arrivée de cette visite ludique. Il me reste encore des tas de choses à découvrir mais il paraît que Bowser a encore capturé Peach… Je vais donc devoir écourter ma visite – l’amour n’attend pas – et te laisser découvrir par toi-même ce lieu qui va très vite devenir incontournable. Pour ma part, je ne regrette pas le déplacement et il me tarde de raconter à Yoshi, Toad, et les autres qu’à 10 minutes de Strasbourg, se trouve un musée qui retrace notre histoire et qui va permettre à des grands et des petits de découvrir l’univers du jeu vidéo tout en s’amusant et ce, dès samedi prochain ! Bande de petit(e)s veinard(e)s !

Sur ce, arriverdeci les amis et thank you so much for playing my game!

Mario

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