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J’ai rencontré ces Strasbourgeois qui ont décidé de vivre à une autre époque

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Cela fait 3 ans qu’Elsass Rock and Jive existe et chaque année, c’est un sacré rendez-vous.

Ce qui plaît dans ce festival, c’est la nostalgie des années rétro, avec l’esthétique des vêtements, la musique rock’n’roll, le maquillage, les voitures et les femmes appréciées pour leurs formes généreuses.
Pour mieux comprendre ce qui anime ces personnes dans cette traversée d’époques, je me suis baladée, carnet de notes et appareil photo à la main, entre les voitures des années 50. J’ai rencontré des motards, des passionnés de vêtements vintages, des tatoués de la tête aux pieds, des maquilleuses professionnelles, un barbier réputé et de jolies Pin-up.

Dans ce méli-mélo enjoué, je vous parlerai de Coco Das Végas, Nana Bang Bang et Eva, aussi passionnées que passionnantes.


Coralie, alias Coco Das Vegas


À 36 ans, elle est la fondatrice du festival.
Ce qui l’a motivé, ou plutôt démotivé, c’est de traverser tout la France pour assister à ce type de festivals, elle s’est alors lancée dans l’organisation d’Eslass Rock and Jive à Schiltigheim.
Le rêve de Coralie, d’intégrer les Crazy horse (cabaret glamour de Paris) prend fin lorsqu’elle comprend que ses formes ne rentrent pas dans les normes, jugées trop généreuses. Elle devient alors coach sportive avant de rejoindre les Pin-up d’Alsace, en 2011.
Ce qui lui plaît, c’est le côté féministe de la chose.
Les femmes s’identifient à elle. Coco magnifie un corps avec des formes et le transforme en un art.
C’est l’une des rares Pin-up d’Alsace à pouvoir vivre de ses représentations.
Épaulée par son entourage, elle surmonte les critiques et surtout les imprévus, qui étaient nombreux lors de mon interview.
Coralie espère pouvoir continuer longtemps à vivre de ce métier mais sait qu’elle risque de se faire remplacer par des plus jeunes. Elle préfère vivre au jour le jour.


Nana Bang Bang


Cette jeune femme de 30 ans exerce sa passion à côté de son métier.
Entrée à l’école d’effeuillage burlesque Luna Moka, elle intègre un an plus tard la petite troupe des Pin-up d’Alsace.
Faire des shows burlesques lui permet de s’exprimer et montrer aux femmes qui sont rondes qu’elles peuvent être belles et sexy en s’assumant telles qu’elles sont.
Pour son mari, accepter son activité n’était pas facile, mais Nana lui a montré le côté artistique et non voyeuriste des représentations.
Être une Pin-up lui apporte dit-elle de l’assurance, de l’indépendance et l’impression d’être une femme qui s’assume davantage. Mais sa passion lui demande du temps et de l’argent, puisqu’elle créée elle-même la plupart de ses costumes.
Son rêve serait de pouvoir vivre des représentations, mais elle attend le bon compromis pour saisir l’opportunité, car être intermittente du spectacle se révèle être un métier difficile.


Eva

Elle a 20 ans et se passionne depuis son enfance pour ce monde, grâce à son père qui l’a baignée dans la musique Rockabilly.
Actuellement étudiante en art de la céramique, Eva porte dès qu’elle le peut ses jolis vêtements rétro. Pour elle, c’est une tenue comme les autres, tout dépend de la période dans laquelle on vit.
Elle s’exprime déjà à travers les motifs vintages de ses créations en céramique mais ne se sent pas capable pour le moment de faire ce genre de représentations.
En attendant, la jeune femme continue de se rendre, dès qu’elle le peut, au bar Papa Rock Stub d’Illkirch admirer les Pin-up d’Alsace le samedi soir où on la retrouvera peut-être un jour sur scène !

En sortant de cet univers décalé, j’ai éprouvé une étrange sensation de calme.
Les années 50 sont des années enjouées, aux couleurs joviales et aux motifs décalés, rythmées par la musique Rock’n’roll. C’est aussi une période où le corps de la femme est présenté non pas comme un objet de convoitise mais comme un art qui magnétise.
C’est cet esprit que j’ai aimé retrouver dans ce festival.

Je ne parlerai pas du show des Pin-up, je vous laisse le découvrir par vous-même.


Les Pin-up d’Alsace

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Crédit photo : Valentine Zeler

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