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Kochersberg : déconnecter et s’évader à quelques minutes de Strasbourg

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Que tu sois une fille, un garçon, un étudiant, un jeune actif ou l’employé du mois depuis 15 ans, tu as sans doute déjà flirté avec ce sentiment pas très marrant d’être dépassé par les évènements. Parfois, la routine, le stress, le climat nous enfoncent bien fort la tête sous l’eau et tout semble peser un peu plus lourd dans le sac à dos. Du coup, on se focalise sur les petites frustrations du quotidien – en oubliant souvent l’essentiel – et nos cerveaux finissent par ressembler à de vieilles plantes asséchées, en manque d’oxygène. Quand ça m’arrive, j’essaye d’appliquer les sages conseils de Robin Williams dans “Le Cercle des poètes disparus”. Dans le film, l’acteur incite à changer régulièrement de perspectives pour voir les choses qui nous semblent familières sous un angle nouveau. Et pour cela, quoi de mieux que de quitter l’agitation de la Capitale alsacienne pour aller se mettre au vert à seulement quelques kilomètres de là ?

Nous, c’est dans le Kochersberg qu’on est allé prendre un peu l’air. Situé à environ 20km de Strasbourg, ce territoire de verdure et d’agriculture est aussi connu sous le doux nom de “Beau Jardin”. Le Kochersberg rassemble 24 communes différentes dont Wintzenheim, le village berceau de la tarte flambée – et ça, ça pèse dans le flammekuche game  – ou encore Truchtersheim, le chef-lieu de la communauté de commune, qui n’est qu’à 15/20 minutes de Strasbourg  en voiture (et c’est Google qui le dit) :

En quittant Strasbourg à 9h10 samedi dernier, nous sommes donc arrivés à 9h30 à Truchtersheim, frais comme des gardons (ou pas). Dix minutes plus tard, nous étions installés au restaurant la Fuga pour profiter d’un petit déj’ à base de café et de tiramisu. Somme toute un début de journée réussi.

Une fois le ventre plein, il nous a suffit de franchir une porte pour nous retrouver dans les locaux de l’Eskapade, un espace qui regroupe l’Office de Tourisme du Kocherberg, un musée, un espace numérique et un atelier d’artiste. Et justement, au programme : une initiation à la gravure avec Frédérique Badonnel, l’artiste résidente.

Débrancher son cerveau en gravant du lino

Après avoir évoqué son parcours et présenté certains de ses travaux, Frédérique nous a lancé un défi : nous avions 1h30 pour réaliser une gravure et en faire une estampe acceptable. Nous avions à disposition tous les outils nécessaires et l’artiste nous expliquait au fur et à mesure les différentes étapes de réalisation : dessiner sur une plaque (qui peut être en cuivre, en bois ou en l’occurrence en lino), creuser le dessin à l’aide d’un ciseau à bois de sculpteur, badigeonner nos créations de peinture puis les passer à la presse pour obtenir l’estampe finale.

Cette initiation m’aura appris au moins 3 choses : 1) les perroquets, c’est pas facile à dessiner, sauf si on a du papier calque et un copain avec un tatouage perroquet à proximité 2) les activités manuelles permettent vraiment de se vider la tête et 3) la gravure, c’est un sacré boulot. Il m’aura fallu ces 1h30 de sensibilisation et de pratique pour réaliser à quel point le travail de Frédérique a de la valeur. On ne se rend pas compte, en regardant une œuvre, de tout le travail de précision, d’anticipation, de patience qu’il faut pour arriver à une estampe digne de ce nom. En tout cas, si jamais ça vous tente d’essayer, c’est par ici que ça se passe.

Cébo

Quand l’appétit va, tout va

Pendant que nos mains travaillaient et que nos cerveaux se mettaient doucement en pause, nos estomacs, eux, commençaient à grogner. Une fois l’initiation terminée, nous sommes donc allés découvrir le Restaurant du Tigre, une institution dans le coin. Et quand on rencontre Manu, le gérant, on comprend pourquoi ! C’est avec une joie de vivre communicative et une envie de partager généreusement son histoire et son savoir-faire qu’il nous a accueilli dans son antre, qui sentait bon la farine et les œufs : “On met régulièrement nos cuisines à disposition pour préparer des Bredele, qu’on donne ensuite à des associations”, nous explique t-il.

L’endroit est chaleureux, accueillant et nous avons vraiment mangé comme des rois : muscat et Kougelhopf salé pour l’apéro, foie gras maison en entrée, bar en sauce et riz pour le plat et glace “tropicale” en dessert. Le tout généreusement arrosé de vin en tout genre ! Une adresse à tester absolument si vous passer dans le coin.

Apprendre de nouvelles choses pour calmer ses psychoses 

Après avoir si bien mangé, nous – et nos 15 kilos en plus – sommes retourné à l’Eskapade. Car comme je le disais au début, ce lieu a plusieurs casquettes et cette fois-ci, c’est le musée que nous sommes allé découvrir. En ce moment, l’expo temporaire est d’actualité : elle fait le parallèle entre les traditions de Noël en Alsace et celles en Provence. Du coup, elle nous a permis de découvrir ou de re-découvrir la légende de Saint Nicolas, celle de ChristKindel et d’en apprendre d’avantages sur les rites et traditions des alsaciens et des provençaux d’autrefois. Finalement, cette expo est un petit voyage dans le temps plutôt instructif, qui m’a donné le sentiment d’aller me coucher un peu moins bête le soir.

L’émerveillement pour retrouver son âme d’enfant

Pour finir cette journée déjà bien riche, nous avons fait un détour par le petit village de Handschuheim. En plus de proposer à ses habitants un distributeur automatique de légumes (BEST IDÉE EVER), Handschueim accueillait, le temps du week-end, son adorable marché de Noël. Des petits stands d’artisans locaux abrités dans des grandes bâtisses de fermes, de jolies découvertes (comme par exemple les meubles des Gentlemen Designers), un vin chaud délicieux et même un petit groupe de gospel venu réchauffer les curieux : loin de l’agitation des grandes villes, ce marché était une petite bulle de magie coincée entre Ittenheim et Osthoffen, à seulement 14 petites minutes de notre Strasbourg adorée.

Il en faut peu pour être heureux

Finalement, pour conclure cette journée, je vais citer une pub pour Saint-Albray (avoue, tu l’a pas vu venir celle là). Mais finalement, il a raison le mec : les meilleures choses dans la vie sont les plus simples. Manger, respirer un bon coup, s’émerveiller de petites choses, re manger, créer, apprendre, découvrir. Et souvent, c’est en prenant un peu le large qu’on réalise que les pensées toxiques qui viennent vampiriser notre quotidien (cet exam raté, ce rencard loupé, ce contrat pas signé), ne sont pas si grave quand on change de perspectives et qu’on regarde sa vie sous un angle nouveau. Et même pas besoin d’aller très loin pour prendre un peu de recul puisqu’en Alsace, on a la chance d’avoir à proximité des tas de moyens de se dépayser, beaucoup de jolis coins à visiter, un paquet d’activités sympas à expérimenter et, entre nous, ce serait vraiment dommage de se priver… non ?


EsKapade – Office de Tourisme du Kochersberg

Adresse : 4 Place du Marché, 67370 Truchtersheim
Téléphone : 03 88 21 46 90

Site Internet
Page Facebook


Soutenu (mais non relu) par l’OT du Kochersberg

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