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L’ultimate, ce sport de hippie qui va te séduire à coups de fair-play

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Jouer au frisbee en club c’est aussi possible à Strasbourg, et ça a l’air plutôt fun !

Tu as envie de bouger ta graisse mais la flemme d’aller courir avec tout Strasbourg à l’Orangerie ? Envie de faire du sport, de devenir un Dieu ou une Déesse grecque mais les salles de sport te dégoûtent ? Tu as envie de te dépenser dans un sport d’équipe mais sans l’ambiance classique compétition – Club house – barbecue – blagues de mauvais goût ?

Il existe pour toi un sport étrange qui prend son essor dans ta ville : l’ultimate frisbee. Oui oui, il y a un lieu où tu peux jouer à te lancer un frisbee comme quand t’étais gamin-e, mais avec une vraie équipe, un vrai maillot, et des entraînements. Ça se joue en extérieur, sur un terrain similaire à un terrain de foot, mais sans cages. A 7 contre 7, on marque des points en attrapant le frisbee dans la zone « d’en-but » adverse, un peu comme un essai au rugby, mais pas vraiment. Un championnat indoor a aussi émergé, car les européens sont plus frileux que leurs cousins américains. Bref, tu suis toujours ?

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Le club strasbourgeois, c’est les Sesquidistus. Oui parce que dans cette discipline, pas d’ « Ultimate Club Dijon » ou « Racing Club de Sélestat », mais des « Discobols » de Nîmes, « Friz’bizontins » de Besançon, et autres « Mr Friz » de Rennes..

Alors qu’y a-t-il de si spécial dans ce sport et ce club ? On peut douter que ce soit vraiment un sport, et trouver que ce sont juste une bande de rigolos qui ont créé une fédération du frisbee, mais eux vous assureront que c’est beaucoup plus que ça !

A l’ultimate, il y a des règles mais pas d’arbitre, pas de simulations, pas de mauvais jeu. Le maître-mot : le fair-play. Tout se règle à l’amiable. S’il y a un sport de bisounours, c’est l’ultimate !

Enfin, quand je dis pas d’arbitre… « Il n’y a pas aucun arbitre, il y en a 14 », me rétorque Etienne, au club depuis quelques années, en équipe 1 et Trésorier du club. Car c‘est ainsi qu’on règle les conflits : on « appelle la faute », et on discute (sans trop s’éterniser bien sûr).

En véritable sport hippie post soixante huitard (l’ultimate est apparu aux Etats-Unis dans les années soixante, et dans les années 70 en France), la pratique est imprégnée de cet « esprit du jeu », et c’est un volet au moins aussi important que la jeu en lui-même. A la fin de chaque compétition, les équipes se donnent des notes d’ « esprit du jeu » (qui comprend le fair-play et autres gentillesses), et à la fin de chaque saison, on établit un classement sportif et un classement d’esprit du jeu ! On n’avait jamais vu ça avant. Des débutants au haut niveau, « la règle du jeu, c’est le respect de l’adversaire », explique Chloé, joueuse depuis quelques années. Même en championnat du monde, les fédérations sont garantes du fair-play. Toute tendance à être mauvais joueur est gommée. Si tu es un bad guy ou une bad girl, tu ne dures pas longtemps à l’ultimate, ou « sympafriz », comme ont commencé à le baptiser certains joueurs, ce qui en dit long sur la volonté de garder un sport où règne la bonne ambiance.

Et pour faire encore plus original et ouvert, l’ultimate met un point d’honneur à rappeler qu’il est un sport… mixte. Pas de séparation dès le plus jeune âge, tout le monde joue ensemble dans plusieurs catégories : il y a le championnat d’équipes mixtes, le championnat d’équipes exclusivement féminines, et le championnat open, qui est ouvert à tous, même si au plus haut niveau on retrouve souvent des équipes composées seulement d’hommes. Mais quand même, ça reste le seul sport où, théoriquement, aucun championnat n’est réservé à la seule gent masculine… Sur le terrain, on choisit sur qui on va défendre en fonction de sa carrure et de son niveau, pas de son genre. Quand je vous dis que c’est un sport pas comme les autres.

Mais ça reste une discipline sportive « très physique et technique, avec toujours une marge d’amélioration », précise Chloé. Divisées en points, les parties sont très intenses et demandent un potentiel assez « explosif ». La saison s’organise sur cinq ou six weekends par an : donc quelques occasions pour tout donner, et puis du repos bien mérité !

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► Les Sesquis te veulent du bien

Alors si tu débarques chez les « Sesquis », tu découvriras une ambiance et une liberté assez uniques dans le paysage sportif alsacien. Le club accueille depuis presque 18 ans maintenant tous les motivés, débutants ou experts, pour entrer joyeusement dans la secte des adorateurs du disque moderne.

Pas de coach officiel, les entraînements sont assurés par les membres du « Comité Sportif », et les membres du « Comité Administratif » sont tous des joueurs. Tu la sens la démocratie ? Le ton amical prolonge les bons moments en-dehors du terrain. Apéros, sorties, et, de toute façon, weekends de compétition sont là pour s’assurer de tisser des liens ! Et quand la compétition officielle est finie, le club organise son propre tournoi international, le « Keep Your Moustache », où chacun est encouragé à se faire pousser la moustache (oui, même les filles). Cette année, 24 équipes de toute l’Europe ont débarqué à Sélestat (pourquoi Sélestat, je ne sais pas !) pour deux jours de barbec’, de débit de boissons, et de sport, quand même.

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Pas de panique si tu débutes, il y en a pour tous les goûts : les équipes mixtes, women et open sont réparties sur les championnats nationaux et régionaux, et composées selon les niveaux de chacun ! Les trois entraînements hebdomadaires sont ouverts à tous, puis il y a des adaptations selon les besoins et disponibilités. « Les Sesquis recrutent toujours, il y a un turnover tous les ans », assure Etienne, qui, lui, fera bientôt partie des dinosaures.

Du coup, les équipes s’étoffent, progressent, et aujourd’hui, chaque équipe 1 des Sesquis est en première division de sa catégorie ! Ils aiment aussi se la péter en rappelant qu’ils ont des joueurs et joueuses en équipes de France women et mixte.

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Alors voilà, si tu veux te mettre au sport ou en découvrir un avec une ambiance différente, te dépenser dans une ambiance hippie, mixte et fair-play, n’hésite pas à rejoindre les Sesquidistus, que tu peux retrouver sur Facebook ou sur frisbee-strasbourg.net. Les entraînements reprennent fin août, mais je suis sûre qu’ils t’acceptent aussi si tu te décides plus tard, après être rentré-e de tes vacances farniente alcoolisées. Chloé a l’argument ultime : « On est le club le plus liké de France ! ». Te voilà convaincu-e.

13988693_10210059335025370_688187581_n•  La page Facebook de l’équipe strasbourgeoise : Les Sesquidistus.

  • Images d’un tournoi organisé par Strasbourg :

https://www.youtube.com/watch?v=bPvOv0jrups

  • Vidéo amateur d’une action d’un match de Strasbourg :

https://www.youtube.com/watch?v=Aksb-uPMKIE

  • Extraits de matchs « pro » :

https://www.youtube.com/watch?v=byy0iWakkI0

https://www.youtube.com/watch?v=kzOFaUac1dQ

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[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_separator][vc_row_inner][vc_column_inner width=”2/3″][vc_column_text]DÉBORAH LISS

J’aime écrire, et regarder des séries. Et j’essaye de faire ça bien.[/vc_column_text][/vc_column_inner][vc_column_inner width=”1/3″][vc_column_text]13950715_10210059324345103_651581183_o[/vc_column_text][/vc_column_inner][/vc_row_inner][vc_separator][/vc_column][/vc_row]

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Commentaires (9)

  1. Mouai je suis pas trop d’accord avec l’ambiance “conviviale” qui y est décrite… Je me suis inscrite à ce sport en septembre dernier, pleine de bonne volonté et de sympathie envers l’équipe. Mais j’ai vite découvert un “noyau” très hermétique, où il est difficile de se faire une place… Ce noyau ne calcule pas les nouveaux, ne leur donne aucune chance d’évoluer, ne leur offre même pas une place pour les matchs… et je parle pas de l’ambiance sur le terrain ou dans les soirées intégration où nous sommes “poliment” invités et même pas calculés au final.
    EN gros, il y avait 6/7 nouveaux en Septembre. Juste 1 est resté jusqu’au bout.
    Je pense qu’ils font genre qu’ils sont OPEN pour recruter des nouvelles personnes mais qu’en fait c’est juste pour encaisser le chèque d’inscription et laisser un peu moisir les nouveaux dans leur coin en attendant patiemment qu’ils décident eux-même de quitter le groupe.
    Fair-play en effet…

    • Alors là non je ne suis pas d’accord… J’ai fais du sport en club toute ma vie (natation, athlétisme, volley ball, basket ball, danse, hand ball) + je me suis finalement inscrite au Ladies Run (une asso de course à pieds) et je n’ai jamais retrouvé cette ambiance là… on ne m’a jamais laissé sur la touche (c’est quand même le rôle normal d’un COACH quoi : intégrer ses recrues et les FORMER), et les membres de l’équipe n’étaient pas aussi fermés.

      On ne peut pas dire que sport = mentalité fermée…
      Ce serait ne pas comprendre la “mentalité sportive” et l’esprit d’équipe.

  2. “Mais sans l’ambiance classique compétition”… Un peu loupé pour le coup….Pour avoir testé ce club, il en est très imprégné…

  3. Je partage cet avis mitigé sur l’esprit des Sesquidistus. J’ai l’impression que c’est un “faux” accueil, car certes le premier contact est sympa et on prend le temps d’expliquer les bases mais on est très vite plus suivi et les nouveaux sont lancés trés “trop” rapidement sur des sessions ou malgré la bonne humeur de façade règne un certain esprit de compétition que peu dissimulé.

    De plus certains “anciens” s’avèrent trop exigeants justement et s’agacent vite si un non-rôdé commet une erreur. De plus ca reste quand même un comité assez fermé et peu facile d’accès (je n’en fais pas une généralité y’a des exceptions évidemment)
    Déçu donc de ne pas retrouver les valeurs de Fair Play que nous inculque ce sport.

    Je regrette cela car j’adore ce sport et j’ai été un peu échaudé par mon expérience chez les Sesquis, depuis je suis allé chercher mon bonheur en Allemagne (même si je fais plus de kilometres) et je m’y éclate.

    Et d’ailleurs de conclure l’article par “on est le club le plus liké de France” ne montre t’il pas un peu cet esprit

    Néanmoins je souhaite la réussite au club de Strasbourg dans toutes les compétitions où il est engagé car le niveau est présent et ca reste une belle vitrine pour développer ce sport trop peu connu encore.

    Il serait peut être mieux pour un meilleur développement serait simplement de peut être séparer les plus chevronnés et les moins expérimentés lors des entraînements afin de leur permettre de progresser sereinement. Après sur le groupe difficile d’accès c’est parfois humain, ca peut se comprendre car les gens se connaissent bien.

    Longue Vie aux Sesquidistus toutefois 🙂

  4. Coucou,

    Pour nuancer un peu les précédents commentaires relativement négatifs.

    J’ai découvert l’ultimate il y a deux saisons chez les sesquidistus. Je pense avoir réussi à m’intégrer, comme d’autres avant et après moi, en m’investissant dans le club. Cela demande un effort de moyen terme qui va un plus loin que les deux, trois entraînements en dilettante, mais le jeu en vaut la chandelle. Il faut juste comprendre qu’un club d’ultimate, ou de pétanque, fonctionne comme n’importe quel groupe : si on est pas prêt à donner (et on ne parle pas d’argent mais bien d’envie et d’état d’esprit), on ne reçoit pas grand chose en retour. Les groupes, faut au moins prendre l’initiative de mettre le premier pied dedans, et ils s’ouvrent tout seuls .. ! 🙂
    Cependant, chez les Sesquis une réflexion a été menée au niveau de l’ensemble du club sur l’accueil des nouveaux participants. Et cette année, je pense qu’on peut dire que des choses se sont mises en place, notamment un entrainement spécial nouveaux coaché de mains de maîtres par Tchoutchou et certains membres du CS. Histoire de démarrer en douceur et d’appréhender les bases comme il convient.

    Enfin, pour nuancer l’article qui donne une vision un peu trop idyllique de l’ultimate (le paradis sur terre n’existe pas car la terre est habitée par les hommes -*citation tatouage*), je précise que l’ultimate est un sport, avant tout, et que Sesquidistus est par conséquent un club de sport. C’est à dire que certains participants aiment gagner, d ‘autres s’en foutent, mais tous courent comme des dératés sur le terrain, et ils aiment ça… ! Autant être prévenus et être prêts à démarrer l’entrainement par quelques minutes de gainage, avant de penser aux éventuelles party de tournois.

    Bref, merci les sesquis pour ces deux belles années et à bientôt sur les terrains 🙂

    La gazelle (ou la trompette)

    • Ben tiens ^^ Ça sent un peu la propagande ça non ? en tous les cas je suis contente de voir que mon opinion se confirme… la majorité des gens ici n’ont pas l’air de porter le club dans leur coeur et ça fait du bien de le comprendre. (signé : une jeune étudiante qui n’a pas réussi à s’intégrer, malgré ses efforts)

  5. Salut,

    Je suis joueur chez les Sesquis depuis un peu plus d’un an et je voulais vous donner ma vision “de l’intérieur”.

    On ne va pas le cacher, les problèmes soulevés dans les commentaires existent très clairement et ont été remarqués par le comité sportif et directeur en place. A partir de cette rentrée 2016, le club tente donc d’améliorer cet aspect, avec notamment ce qu’explique la gazelle, à savoir un entraînement plus adapté aux novices. En plus on ne reste pas novice très longtemps à ce sport.

    Je regrette de voir que certaines personnes ayant testé ce club en soient parties avec ce ressenti. L’année 2015 a été une année un peu charnière pour le club, avec effectivement un aspect compétitif plus présent que les années précédentes car la volonté du club était de se placer au plus haut niveau national (selon les anciens du club, je rappelle que je ne suis pas là depuis très longtemps).
    Mais même si l’aspect compétitif est présent sur le terrain et donc forcément à l’entrainement, le fair-play n’est aucunement mis de côté, et l’aspect amical se développe plus que dans n’importe quel autre sport après les matchs, notamment avec les personnes des autres clubs (prenez simplement le temps de faire un tournoi, vous comprendrez de quoi je parle 😉 )

    Pour ma part j’ai réussi à m’intégrer essentiellement car j’ai participé aux sorties en dehors des entraînements (inscription sur le forum, participation aux soirées apéro/lancés à l’Orangerie, organisation des tournois du club, sorties proposées par des membres du club et n’ayant rien à voir avec l’ultimate, etc …). Car oui, il y a un noyau dur en place de personnes qui se connaissent et passent leur vie ensemble depuis 6,7,8 ans et qui gèrent le club, mais même si vous n’arrivez pas à percer ce noyau, il y a plein d’autres personnes autour tout aussi sympa et intéressantes à côtoyer et plus accessibles.

    Mon commentaire n’est pas fait pour remettre en question les précédents, mais plutôt pour que toute autre personne qui viendrait se renseigner sur les Sesquis sache qu’on est au courant qu’il y a un soucis avec l’intégration des nouveaux, qu’on est toujours ouvert à découvrir de nouvelles personnes en dehors des entraînements, et que dans tous les cas on essaie d’améliorer les choses.

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