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Philotechnos, le strasbourgeois qui apporte un souffle méditerranéen à la techno locale

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Après un hiatus parisien d’un an au cours duquel il a essuyé un vol de matériel, le musicien Philotechnos fait son retour sur la scène strasbourgeoise en sortant son premier album auto-produit, Seven… Derrière le pseudo énigmatique et la techno psychédélique, il y a George, grec d’origine et strasbourgeois d’adoption, qui veut transmettre aux auditeurs son goût pour la mélodie, mais aussi sa philosophie de vie humble et bienveillante. Le Mudd Club, la Kulture et le Studio Saglio l’ont déjà programmé : rencontre avec l’une des futures figures de proue de l’électro locale, à lire avec un délicieux accent méditerranéen.

***
Écouter l’album Seven en cliquant ici !
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À l’origine tu es venu de Thessalonique à Strasbourg pour étudier le commerce et non la musique… C’est un intérêt que tu as développé récemment ?

La musique, c’est une passion qui m’a accompagnée toute ma vie ! J’en écoute tout le temps, mais pas de façon passive, je suis constamment en recherche d’inspiration. J’ai eu mon premier instrument autour de mes 10 ans, c’était un… Toubeleki ? [rires] C’est un instrument traditionnel grec, qui ressemble un peu à un tam-tam. Je ne sais pas du tout comment on le dit en français. [rires] Mon père est musicien et il m’a transmis ce rapport à la musicalité, c’est très intuitif chez moi. C’est sûrement pour ça que je n’ai pas aimé les cours de musique que j’ai pu prendre, et que j’ai préféré m’autoformer. La passion de l’électro par contre, ça c’est récent ! En Grèce, je jouais de la guitare dans un groupe de post-rock, Sleepstream. C’est à Strasbourg que je me suis découvert un intérêt pour des sonorités plus électroniques, grâce à la scène locale qui est juste incroyable en qualité et en variété. Mais, en tant que grec, je trouvais que ça manquait de mélodie, et j’ai eu envie d’apporter ça.

Une mélodie, mais aussi un propos, comme le laisse deviner le nom Philotechnos. Comment tu définis ce concept, et qu’est-ce que tu racontes avec cet album ?

Philotechnos, c’est… C’est ça, c’est Philotechnos ! [rires] C’est très dur de mettre des mots dessus. Je dirais que c’est une techno très ambiante, avec une grosse réverbération et une mélodie assez marquée. Enfin, pas encore autant que ce que j’aimerais… [rires] L’album Seven est basé sur sept moments importants de ma vie, sept étapes-clés qui m’ont fait grandir, depuis mon départ de Grèce jusqu’à mon installation ici, et qui ont donc fait de moi qui je suis aujourd’hui ! Sept, c’est le nombre de jours qu’il a fallu pour créer le monde dans la Bible ; peut-être parce que je suis grec, je suis sensible à ces récits d’un point de vue culturel, ça me parle… C’est aussi le temps qu’il m’a fallu pour développer l’album en autoproduction, sept mois de travail solo. Ce qui n’est pas long pour un indépendant avec le recul, mais sur le moment, c’est compliqué. La création, c’est un long temps avec soi-même en déconnexion des autres. Ça demande des sacrifices au niveau social et une grande organisation au niveau professionnel. Maintenant je travaille avec un label, ça devrait être plus simple… Un petit peu ! [rires]

Ce serait plus simple de faire de la musique ton activité principale ?

[Il réfléchit] Oui et non. Dans l’idée vivre de la musique ça a l’air super, et en même temps… J’aime beaucoup mon travail et il me permet d’être en lien avec la réalité de la majorité des gens ! C’est ce quotidien qui me connecte aux autres et qui m’inspire, donc j’aimerais mieux réussir à bien équilibrer les deux activités…

C’est ça le but Philotechnos, connecter avec les autres, voire connecter les autres avec eux-mêmes ?

Complètement. Ce qui me guide, c’est l’envie de donner aux autres, de contribuer à la société. Je veux vraiment aider les gens dans leurs vies à ma petite mesure… En live, je rajoute des extraits de textes philosophiques et des dialogues de films qui m’ont inspiré des réflexions sur moi-même. Peut-être que ça en inspirera d’autres, je le souhaite, je le souhaite vraiment. J’ai envie de participer. D’ailleurs en ce moment je suis en train de faire les démarches pour avoir la nationalité française, je veux voter !

C’est quoi l’avenir proche du projet Philotechnos : des dates de concert, un retour en studio pour de nouveaux titres… ?

Les deux ! La priorité, c’est de promouvoir l’album en faisant des scènes. Le projet live est déjà bien ficelé, j’ai intégré de nouveaux morceaux dont un qui sortira bientôt sous label allemand, et plusieurs dates de concerts sont programmées des deux côtés du Rhin… Je suis content parce que la scène techno allemande est très brute, ça va m’aider à développer un son plus radical ! C’est mon objectif à long terme, trouver un son encore plus personnel, qui mélange toutes mes influences. J’écoute de l’électro mais aussi du métal, j’adore les sonorités grecques et les récits épiques : je veux qu’on retrouve tout ça dans ma musique, qu’elle reflète pleinement mes pensées et mes valeurs positives. Je veux donner mon âme pour faire danser les gens.


Philotechnos
Le 26 avril @ Mudd Club // Le 24 mai @ La Kulture // Le 30 juin @ Studio Saglio


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