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Tatouage : une réalité bien moins glam’ que sur Instagram

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Pour peu que tu laisses trainer tes yeux lors de tes promenades dans les rues strasbourgeoises, tu as certainement observé le nombre grandissant de personnes qui arborent des tatouages… Si elle semble se banaliser, la pratique du tatouage n’en demeure pas moins un acte important de modification corporelle qui implique des risques. Tantôt exagérés, tantôt négligés, les aléas associés au tatouage ne devraient en aucun cas freiner le passage à l’acte mais plutôt le guider. En connaissant les implications négatives d’un tatouage par son emplacement, ses dimensions ou encore ses caractéristiques graphiques (couleur, remplissage, détail), il est possible d’éviter plusieurs désagréments au niveau de la douleur, de la cicatrisation et du rendu… Et de ne pas paniquer face à ces différentes phases qui impliquent sang, pus et gonflement, contrairement aux photos de tatouages immaculés postées sur Instagram.

L’an dernier, après une adolescence passée à imaginer des projets pour mieux les abandonner, je me décidais enfin à me faire tatouer. Satisfaite par mon premier essai, j’ai ensuite renouvelé l’expérience au cours de ces derniers mois comme de nombreux tatoués avant moi. Mais cette seconde réalisation ne s’est pas passée comme prévue puisqu’elle a donné lieu à une infection diagnostiquée tardivement… Qui a laissée quelques traces sur mon dessin, qu’il sera peut-être possible de récupérer dans quelques mois… Ou non ! Cette expérience quelque peu stressante m’a néanmoins permis de réaliser l’étendue de ma méconnaissance du tatouage, alors qu’une plus grande maîtrise technique m’aurait permis de mieux évaluer, et donc prévenir les risques. Les aiguilles utilisées, le type de peau tatouée et la zone du corps concernée sont des variables à considérer dans la réalisation d’un projet, alors qu’on s’en tient souvent à vérifier la propreté du matériel…

Pour te protéger du risque et de la déception, je t’ai rassemblé les informations qui m’auraient été utiles face à cette sale épreuve au cours de laquelle je me suis sentie assez seule… En effet, entre une tatoueuse qui souligne qu’elle n’est pas médecin, et un médecin qui grommèle qu’il n’est pas tatoueur (avant de me prescrire un test VIH parce que “le tatouage donne le sida jeune fille” lolilol), je n’avais que mes yeux déshydratés par la fièvre pour pleurer (miskina la fille)… Et lorsque j’ai contacté ma première tatoueuse dans l’espoir d’obtenir des réponses claires et des solutions concrètes, ma tentative de réassurance m’est revenue en pleine tête : je me suis retrouvée entre deux discours très différents sur mon problème et ses raisons, pourtant tenus par deux professionnelles aussi expérimentées et respectées pour leurs travaux l’une que l’autre… ! Qui a raison, qui a tort, et à défaut de pouvoir le déterminer parce que surprise-surprise, je ne suis moins non plus ni médecin ni tatoueuse, qui croire ? Le mystère reste entier. Dans le guide qui suit tu trouveras les informations les plus citées par les sources les plus crédibles. Je t’invite cependant à les compléter voire les questionner puisque comme en témoigne mon expérience il y a à boire et à manger sur le sujet…

Mais avant de commencer, faisons un point socio’ sur la pratique du tatouage (dans le but de rentabiliser les cinq années d’études universitaires que mes parents ont financé pour que je n’en fasse finalement pas mon métier, DES BARRES). Si tu es allergique aux statistiques ou intolérant aux analyses, tu peux sauter cette partie délimitée par des étoiles car…

***

LE SAVIEZ-TU
Une contre-culture comme nouvelle norme : qui sont les nouveaux tatoués ?

Ces dernières années, la pratique du tatouage s’est largement démocratisée, investissant tous les milieux socio-culturels. Auparavant réservé aux marins ou associé aux voyous, le tatouage n’est désormais plus l’apanage des mauvais garçons et des vilaines filles de la classe populaire. D’après un sondage de l’IFOP pour le Syndicat National des Artistes Tatoueurs publié en 2016, 22% des 7 millions de français tatoués – soit 14% de la population, sont des cadres supérieurs ou des travailleurs indépendants, contre 20% d’ouvriers et d’employés. Le tatouage n’est donc plus tabou ni stigmatisé, et relèverait moins aujourd’hui de revendications politiques que d’un besoin d’ancrage dans une société déconstruite. Dans l’essai « Une anthropologie du tatouage contemporain » publié en 2013, l’autrice Élise Müller fait l’hypothèse d’une jeunesse (presque 30% des français âgés de moins de 35 ans sont tatoués) en manque de repères, qui chercherait dans l’art ancestral du tatouage une forme de permanence nécessaire à la construction de son identité individuelle, au sein d’un collectif plus segmenté que par le passé. Le sociologue David Le Breton, professeur à l’Université de Strasbourg, postule que cet intérêt croissant des jeunes pour le tatouage repose sur la perception nouvelle du corps dans nos sociétés contemporaines, régies par la mise en scène de l’apparence, notamment sur les réseaux sociaux. La peau serait ainsi un écran comme un autre, sur lequel l’individu poursuit son storytelling qu’il veut unique, alors même que la pratique du tatouage se banalise. En témoigne la récente multiplication du nombre de boutiques de tatouage, dont on comptait seulement une vingtaine en France dans les années 80, contre près de 4 000 actuellement. Il serait cependant erroné de penser que ce phénomène de société affaiblit la culture du tatouage, tant l’engouement des jeunes (et des moins jeunes !) a permis à l’offre d’évoluer ces dernières années, en termes de techniques comme de styles. Aux motifs tribaux et lettrages chinois stéréotypés se sont substitués de véritables œuvres d’art aux traits variés et aux messages personnalisés. Comme la photographie argentique, ressuscitée par des photographes lassés face à la banalisation de la photographie numérique via les smartphones, la normalisation du tatouage profite à l’émergence de techniques alternatives, comme le hand poke, réalisé sans dermographe, ou encore le free hand, réalisé sans stencil. Pour résumer, la popularité du tatouage le déconstruit peut-être, mais elle le développe sûrement, et les hipsters de la première heure auraient tort de condamner l’intérêt qu’ils ont provoqué.

***

Le principe

Le tatouage consiste à perforer la surface de la peau à l’aide d’une ou plusieurs aiguilles (selon les caractéristiques graphiques du dessin) pour introduire des agents colorants entre le derme et l’épiderme. La profondeur de la piqûre varie entre un et quatre millimètres selon le type de peau tatoué et la partie du corps concernée, et le rythme de la perforation fluctue entre 50 et 3 000 piqûres par minute. Qui dit perforation de la peau dit plaie, laquelle présente un risque d’infection pendant les deux à trois premières semaines de cicatrisation.

LE SAVIEZ-TU : La douleur entraînée par la piqûre est désagréable mais pas insurmontable. J’ai personnellement eu l’impression d’une vilaine griffure de chat, avec une douleur vive pendant la piqûre mais estompée dès que le tatoueur relève son aiguille. Ton corps étant un bon copain il produira rapidement des endorphines, qui te permettront de survivre sans trop de difficultés à deux ou trois voire quatre heures de tatouage selon ta sensibilité de base.

1. « Une ou plusieurs aiguilles »

Si on entend très souvent qu’un tatouage est réalisé avec UNE aiguille, il s’agit en réalité d’une simplification. Il serait plus juste de dire qu’un tatouage est réalisé avec un faisceau d’aiguilles. Les faisceaux de 3 à 7 aiguilles, à la pointe effilée, sont généralement utilisés afin d’obtenir un tracé linéaire, et les faisceaux de 7 à 21 aiguilles, à la pointe en ogive, sont quant à eux souvent sélectionnés pour réaliser un remplissage régulier. Ces faisceaux d’aiguilles à pointe effilée ou en ogive existent par ailleurs en plusieurs formes selon la disposition des aiguilles, par exemple en rond pour un tracé précis ou un remplissage complet, ou en double peigne intercalé appelé magnum pour réaliser plus rapidement un aplat ou un dégradé de taille importante.

Mon premier tatouage (les ronds sont bien ronds quand j’ai les bras dépliés OK ?!)

Pour mon premier tatouage, deux pièces de taille petite à moyenne placées sur les avant-bras, ma tatoueuse a opté pour un faisceau d’aiguilles à pointe effilée et disposées en rond, matériel dédié au tracé linéaire idéal pour respecter la finesse de mon motif. Ces deux pièces n’ont que très peu bougées depuis leur réalisation : la tatoueuse n’a pas piqué trop profond, donc l’encre ne s’est pas diffusée sous la peau, permettant aux traits de mon tatouage de rester très précis. Pour le second, une pièce de taille moyenne à grande placée sur la cuisse, la tatoueuse a choisi le même matériel malgré un remplissage important à réaliser sur cette zone qui réagit très vivement aux piqûres répétées. Ce choix de matériel, qui visait l’obtention d’un noir plus profond, a rendu l’expérience un peu plus douloureuse puisque les aiguilles, moins nombreuses, sont repassées beaucoup de fois sur les mêmes endroits. Au final, le noir obtenu frappe moins par sa profondeur (ce qui peut arriver, raison pour laquelle des retouches sont généralement prévues !) que par la trace minime mais potentiellement durable laissée par l’infection. Lors de mon infection, j’ai contacté plusieurs professionnels pour me rassurer. Certains ont accusé ce choix de matériel, d’après eux peu adapté au remplissage sur cette zone, comme étant à l’origine de ma réaction (en agressant la zone à outrance, la rendant potentiellement plus sensible à une infection)… Et d’autres ont plutôt évoqué mon niveau de fatigue et mon état de stress, qui ont pu affaiblir mon système immunitaire. Je penche personnellement pour cette seconde hypothèse (alors dors bien et ne stresse pas !), sans certitude. Les mystères sont de mise !

Par précaution je t’encourage à ne pas seulement vérifier la validité du matériel utilisé par ton tatoueur, mais aussi à l’interroger sur ses choix d’appareillage en fonction de ton tatouage. Il s’apprête à modifier ton corps de façon définitive, tu es parfaitement en droit de comprendre comment. Quel type de faisceau compte-t-il utiliser pour ce tracé ou cet aplat ? Est-ce recommandé pour la zone que tu as choisie, et approprié pour le rendu que tu vises ? En cas de doute par rapport à ses réponses n’hésite pas à repousser la date du tatouage pour consulter d’autres tatoueurs. Mieux vaut décevoir un tatoueur quelques jours qu’être déçu par son tatouage toute une vie !

LE SAVIEZ-TU : Le diamètre des aiguilles varie ! Et si tu t’imagines que les aiguilles les plus fines seront moins douloureuses, tu te mets le doigt dans l’œil : les plus petites aiguilles provoquent une douleur plus aigüe car la piqûre est plus précise. Bon voyage sur l’autoroute du kiff.

2. « Selon le type de peau tatoué et la partie du corps concernée »

Toutes les peaux ne réagissent pas de la même façon au tatouage. Certaines peaux n’intègrent pas bien les encres colorées et toutes ne cicatrisent pas au même rythme, ce qu’il reste difficile de prévoir avant une première réalisation. Si tu doutes des capacités de ta peau capricieuse à accueillir correctement ton premier tatouage, tu peux choisir un motif simple (sans couleur ni remplissage) de taille petite à moyenne afin de voir comment ton corps réagit au procédé sans être trop impressionné par certaines étapes peu ragoûtantes (dégorgement d’un remplissage, écoulement de pus, formation de croûtes, BON APPETIT BIEN SÛR). Si mon deuxième tatouage infecté avait été le premier, je pense que je me serais coupée la jambe (oui oui, pour une infection minime, ALERTE SUR-REACTION).

De la même façon, toutes les parties du corps ne tolèrent pas aussi bien les unes que les autres d’être piquées répétitivement. Les parties plus grasses, comme la cuisse, ont tendance à vibrer davantage sous le dermographe, et donc à réagir plus violemment, avec la formation d’un très bel hématome estampillé qualité supérieure. De façon générale, s’il est difficile d’anticiper ton niveau de douleur, car ta sensibilité est unique, sache que la colonne vertébrale, les coudes et les genoux, les mains et les pieds ainsi que les oreilles et le cou sont des zones connues comme étant particulièrement douloureuses. En cas de projet sur une de ces zones, simplifie ton motif ou opte pour plusieurs séances si tu te sais peu endurant… Ou serre bien fort les dents mamène !

Un bel hématome estampillé qualité supérieure

LE SAVIEZ-TU : Au-delà de la douleur il te faut considérer le vieillissement de ton tatouage. Un tatouage régulièrement frotté et/ou comprimé par l’élastique de ton slip, ou la bretelle de ton soutif, risque de moins bien évoluer qu’un motif placé sur une zone plus préservée… Ton corps change et ce n’est pas sale, mais un tatouage sous le dessous du bras risque de s’affaisser avec lui, et un tatouage sur la cuisse de mincir ou grossir avec elle (dans le cas où tu perds ou prends plus de dix kilos).

3. « Qui dit perforation de la peau dit plaie, qui présente un risque d’infection »

Les images de tatouages partagées sur les réseaux sociaux feraient presque passer cet acte de modification corporelle important pour une promenade de printemps : les motifs y sont précis et la peau y est intacte comme au premier jour – sûrement parce que ces images ont été prises le premier jour, occultant complètement le processus beaucoup moins propre de cicatrisation. On ne le dit pas assez, un tatouage c’est dans un premier temps une plaie qui saigne, qui suinte et qui dégorge ouverte à la contamination. Il convient donc de désinfecter régulièrement cette plaie, idéalement à l’aide d’un savon à pH neutre, et de l’hydrater tout aussi souvent au moyen d’une crème spécifique (attention, ce n’est pas parce que tu as toléré une crème à un moment que tu la tolèreras tout le temps). Au bout de deux à trois semaines, la plaie est généralement refermée, mais le tatouage continue d’évoluer pendant les deux premiers mois (voire toute l’année qui suit ; un remplissage qui avait l’air net peut se mettre à baver salement sous la peau après un an !).

Une plaie qui saigne, qui suinte et qui dégorge

Même si j’ai respecté ces règles d’hygiène de base (en plus d’avoir vérifié la validité du matériel sous emballage), mon deuxième tatouage s’est infecté, ce qui a été tardivement diagnostiqué malgré une zone de peau rougie et d’encre blanchie autour d’une croûte jaunie – des éléments symptomatiques d’une infection localisée… Comme dit auparavant, certains professionnels sollicités ont responsabilisé le choix de matériel de ma tatoueuse comme étant à l’origine de mon infection, et d’autres pas du tout, et ont évoqué la fatigue, le stress ou encore la crème cicatrisante sélectionnée ! La raison de mon infection demeure inconnue, est sûrement davantage liée à mon corps de faible, et importe finalement assez peu : dans tous les cas, si je m’étais mieux informée sur la pratique du tatouage j’aurais pu mieux comprendre le choix de matériel avant la réalisation (pour ne plus en douter après et ne pas stresser bêtement là-dessus face à ma réaction, en me disant : “Et si on avait fait comme ceci plutôt que comme cela, est-ce qu’il se serait passé ceci plutôt que cela, et si…”), prévenir l’infection en appliquant une crème antibiotique dès les premiers jours de doute, ou encore modifier mon projet en le plaçant sur une zone moins réactive que la cuisse. Il n’y a donc pas que l’esthétique de ton motif et le niveau de ta douleur à considérer dans la réalisation de ton tatouage : il te faut aussi considérer son côté aléatoire et l’accepter en amont !

Une infection qui a laissé des petites traces (que mon dermatologue refuse que je retouche pour l’instant).

LE SAVIEZ-TU : Un tatouage infecté ne ressemble pas toujours aux visions d’horreur trouvables sur Google Images. Une petite infection localisée peut ne causer qu’une rougeur assez discrète (mais qui empire avec le temps alors qu’une rougeur de réaction dite normale tend à s’apaiser) ou un léger éclaircissement de l’encre (qui empire lui aussi en cas d’infection). Si tu as un doute n’hésite pas à consulter ton tatoueur ET un dermatologue. Si un tatoueur n’est pas médecin, et peut ne pas voir une infection (surtout quand elle est minime !), un dermatologue qui n’est pas tatoueur pourra malgré tout te prescrire une crème antibiotique à appliquer sur la zone problématique jusqu’à résorption du problème (sous trois jours à une semaine).

Même si j’avais connu toutes ces informations, je n’aurais sûrement pas évité l’infection, très probablement liée à mon niveau de fatigue !
Je me serais cependant sentie plus en contrôle de la situation, et j’aurais donc moins stressée sur mon sort (qui n’est vraiment pas mal aujourd’hui !).

Puisse cette modeste compilation te permettre de vivre ton tatouage en paix !

PS : J’aime et je respecte toujours autant le travail de ma deuxième tatoueuse, je ne regrette rien et je ne condamne personne. Elle a tatoué plusieurs de mes amis sans le moindre souci. Comme dit, les mystères sont de mise. L’essentiel, c’est de bien connaître les risques pour pouvoir mieux réagir en cas de problème (qui peut résulter d’une ridicule faiblesse de ton petit corps !), au lieu de te faire des films à base de maladie (coucou docteur) et d’amputation.

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Commentaires (5)

  1. Merci Chloé pour cet article sur les réalités du tatouage.
    Mon fils souhaite se faire tatouer pour son anniversaire (il aura 17 ans) ; j’ai accepté à condition qu’il me ramène de bonnes notes. Pour le moment ça marche, les bonnes notes sont là et j’espère que ça continuera jusqu’en Avril. Je me sers donc de cette promesse pour qu’il travaille bien, honte à moi, mais les résultats sont là. Seulement le moment venu, je lui ferais lire cet article ; et s’il est toujours décidé, par contre, je ne sais pas où l’emmener. Pourriez-vous m’indiquer les meilleurs tatoueurs (les plus sérieux et qui ont de l’expérience) sur Strasbourg et alentours s’il vous plait ? Merci.

    • Bonsoir Emine,
      Alors comme ça, on fait du chantage aux bonnes notes ? 😉
      Comme l’explique cet article, l’acte du tatouage n’est pas anodin et un problème peut se présenter indépendamment du sérieux et de l’expérience d’un tatoueur (une petite faiblesse immunitaire causée par un manque de sommeil ou une période de stress peut suffire, cela a très certainement joué dans mon cas !).
      Pour vous guider dans votre choix, vous trouverez plusieurs adresses de confiance (et de nombreux styles différents susceptibles de plaire à votre fils) dans cet article :
      https://www.pokaa.fr/ou-se-faire-tatouer-dans-de-bonnes-conditions-a-strasbourg/

    • Par contre il faut savoir que de nombreux tatoueurs refusent de tatouer des mineurs, même avec une autorisation parentale. Et en général ce sont les tatoueurs les plus sérieux.

  2. Salut ! Ça fait longtemps que je veux me faire tatouer au dos (coup de coeur sur un motif depuis 2 ans). Et même si j’ai réfléchi aux détails de l’emplacement et de la taille du tatouage, je n’ai pas pensé à une possible infection (sauf les rougeurs). En tout cas ce guide m’a permis de mieux appréhender les risques et me préparer à sauter le pas ! Merci pour cet article très utile 🙂

  3. Bonjour Chloé et bravo pour cet article.

    Si tu le permets je vais apporter 2-3 précisions mineures parce que dans mon boulot je vois passer des tatouages tous les jours (je suis pharmacien).

    – tu dis que tu aurais dû employer une crème antibiotique pour éviter l’infection. Stop : une crème antibiotique est probablement la pire solution PRÉVENTIVE. C’est un traitement. Infection bactérienne déclarée ? Antibio. Là ok. Mais en prévention (avant qu’il n’y ait infection ou en cas de doute) c’est le pire truc à faire. C’est le meilleur moyen pour sélectionner un germe résistant qui fera vraiment un truc sale. Et peut être même qui ne pourra plus être soigné. C’est pas pour rien que les antibios sont tous sur ordonnance uniquement. Sans exception. « Les antibiotiques c’est pas automatique », remember?

    – les tatoueurs ne peuvent pas prescrire de crème antibiotique. Ni de crème anesthésiante (Emla) Ils n’ont pas le droit de te dire de t’en procurer. Et le pharmacien n’a pas le droit de te la donner si tu n’as pas d’ordonnance d’un médecin. Et si on chipote, le médecin n’a théoriquement pas de te la prescrire pour un tatouage, sauf à préciser que c’est hors AMM (= pas prévu pour) et donc non remboursable (c’est pas cher). D’ailleurs je ne pense pas que cette crème anesthésiante change grand chose : la profondeur anesthésiée est limite pas assez profonde (faut voir ça doit dépendre des zones).

    – en cas de doute, vous pouvez consulter votre pharmacien. Il en voit souvent des tatouages. Évidemment comme partout, il y en a des bons, des moins bons et des mauvais. En théorie, il n’a pas le droit de poser un diagnostic. Donc même s’il sait détecter une infection, il ne peut pas te dire « c’est une infection » catégoriquement. Mais il peut t’orienter et te conseiller un soin. Le pire sera celui qui ne sait pas mais ne l’avouera pas et donc dira une connerie (un professionnel qui avoue ne pas savoir est un professionnel de confiance). Dans la plupart des cas, on voit une simple irritation qui part toute seule et peut être soulagée par une crème grasse apaisante (bepanthen creme plutôt que pommade car moins épaisse et plus simple a etaler par exemple). Dans les petites infections, il pourra t’aider à te soigner ou plutôt t’orienter chez le médecin voire le dermato.

    Comme tu le dis bien, un tatouage est une plaie. Et donc à considérer comme telle : protéger, soigner, surveiller. Et surtout éviter le soleil (je suppose que les tatoueurs préviennent).

    Bonne continuation !

    Note : j’ai arrêté d’exercer, pour une réorientation professionnelle il y a un mois ; pas de conflit d’intérêt donc.

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