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J’ai survécu à la Pyjama Party strasbourgeoise [Reportage de Guerre]

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Qui a dit que les soirées pyjamas, c’était un truc de bambins ? A l’hôtel Graffalgar, on en ressort avec des blessures de guerre et un sourire aux lèvres. Je suis parti dans le no-mans land d’une bataille de polochon et je n’en suis pas sorti indemne…

Au début, c’est le calme avant la bataille. Les discussions diplomatiques se déroulent autour d’un chocolat chaud, des bonbons, du pop-corn et des chamallows… Les participants s’installent et le médiateur (Vincent, directeur du Graffalgar) explique les détails des règles de l’affrontement. Des alliances se forment. Les Dragons Fabuleux affronteront les Licornes Foudroyantes. Les tenues de combat sont variées : chemisettes classiques, peignoir StarWars ou encore déguisement de licorne. Les deux équipes de 6 personnes doivent tour à tour défendre un territoire ou récupérer 5 balles de ping-pong  cachées dans 4 chambres du deuxième étage de l’hôtel. Chaque manche dure une quinzaine de minutes (on s’épuise très vite). Tout le monde s’arme d’un polochon. Les attaquants ont chacun un petit gobelet dans lequel ils placeront la balle de ping-pong qu’ils doivent ramener à leur base sans la faire tomber. Le terrain est petit, impossible d’éviter le combat rapproché.

Opération Polochon-Sur-Tête

Avant le lancement des hostilités, chaque équipe établit son plan de bataille. Les neurones chauffent avant même la première attaque pour établir la meilleure stratégie pour voler dans les plumes de ses adversaires. Techniques de frappe, planque des balles et attaques groupées au programme. Les défenseurs cachent du mieux possible les balles de ping-pong et se mettent en place pour accueillir l’ennemi. La porte s’ouvre et le combat commence.

Des cris de guerre traversent le couloir. Trois têtes sortent de la cage d’escalier pour se ruer sur la ligne de front. Le premier impact est toujours le plus violent. Les polochons s’abattent sur les cranes ou sont utilisés pour se protéger en frayant un chemin vers les chambres. La baston générale au milieu du couloir s’étend et s’éparpille vers les différentes chambres. Difficile de se repérer et de chercher un petit objet quand on se fait matraquer à coup de traversin. « Ça y est j’en ai une ! » L’équipe de défense sue de plus en plus à grosses gouttes et se rallie autour de l’attaquant qui a trouvé la première balle. 4 contre 1, pas de pitié, on joue sa vie ici. Blocus à l’entrée de la chambre. « On la laisse pas sortir ! »

En attendant les attaquants ont eu un peu de répit pour fouiller de fond  en comble les autres chambres. La première balle de ping-pong a réussi à sortir d’une chambre après un passage en force. Les autres sont trouvées peu après. Gros cafouillage devant la base des attaquants pour les empêcher de marquer. A force de sang et de larmes, tout le monde passe. La manche est finie, mais ce n’est que partie remise.

Chocolat chaud, Polochon, Popcorn, Polochon, Film, Dodo.

Après l’effort, le réconfort. Petite pause pour souffler, se désaltérer et reprendre des forces. Les troupes commencent à s’épuiser mais restent enthousiastes.  Un petit quart d’heure après, les rôles s’échangent et la partie reprend.

Les techniques se sont affûtées. On commence à avoir de l’expérience, à mieux savoir comment asséner des coups. On gagne en efficacité des deux côtés. Des duels au sommet se déroulent dans chaque chambre. Les équipes sont plus mobiles, mais comme la fatigue commence à venir, les combats finissent par stagner. Pourtant, ils ne perdent pas en violence. On réfléchit moins, on tape plus. Une mêlée de rugby se met place à l’entrée d’une chambre. Quelques balles passent furtivement sans que les défenseurs ne puissent réagir, trop embourbés sur certains fronts. Après un clash final au milieu du terrain, la dernière balle arrive à destination. 1-1 égalité. On enterre le polochon de guerre et on fête la paix autour d’une bonne soupelette aux champignons et quelques bons films projeté dans les chambres : La famille Adams, ToyStory et le 5e Element. A 23h, chacun repart, prêt pour le repos du guerrier bien mérité.


L’hôtel Graffalgar

17 rue Deserte 67000 Strasbourg

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